L'optimisme, c'est mieux que si c'était moins pire !

Lorsque vous avez la sensation que le ciel est en train de vous tomber sur la tête, que tout va mal, que vous ne trouvez pas de solutions, que le marché et vos ventes sont en bernes... Comment être positif et comment faire pour le rester ? Pas toujours facile d'être optimiste ! Parfois même on se dit que c'est carrément impossible, voire naïf ou inconscient.

Votre état d'esprit a un impact sur votre moral évidemment, mais également sur :

- votre manière de percevoir une situation et l'avenir,
- vos relations avec vos collègues, votre manager, votre famille et vos clients,
- votre perception de votre prospect et du potentiel de réussite de votre vente, 

L'optimisme, c'est avoir confiance dans l'issue favorable d’une situation. C’est un regard positif que nous portons sur les événements.

Quand on est sous une pluie torrentielle de problèmes et d’imprévus, c’est plus facile à dire qu'à faire !

Pour réussir à changer son regard sur les évènements, il faut donc comprendre les processus en œuvre en amont et s’exercer à changer sa façon de vivre les situations.

Notre cerveau perçoit et mémorise mieux les événements négatifs. Ce fonctionnement instinctif est utile pour nous sauver la vie. Il y a 15 000 ans, les hommes qui survivaient était évidemment ceux qui avaient détecté plus facilement le danger.

Face à une situation difficile, votre première réaction peut être la sidération ou la fuite. Vous pourriez également vous mettre dans une colère noire ou encore faire l’autruche. Acceptez cette première réaction : elle est instinctive.

La vraie question est de savoir combien de temps vous allez rester dans cet état de réaction : quelques secondes pour certains à un état permanent pour d'autres. L'optimisme permet de sortir de la réaction instinctive pour vous mettre en action constructive. Et ça change tout : la vision optimiste d'une situation a un énorme impact sur le résultat obtenu.

Selon une étude réalisée par Martin Seligman, chercheur en psychologie cognitive, pendant deux ans sur 15 000 vendeurs d'assurance, en moyenne, un vendeur optimiste a des performances supérieures de 37 % par rapport à un vendeur pessimiste. Impressionnant, n’est-ce pas ?

Être optimiste va permettre dans un premier temps de diminuer votre stress et ainsi d’augmenter votre capacité à chercher des solutions, à vous adapter. L'objectif va être de modifier votre petite voix intérieure : identifier la voix pessimiste et solliciter la voix optimiste.

Un exemple de discours intérieur que peut avoir un vendeur, un dirigeant ou un entrepreneur face à une situation économique difficile :

Ces deux petites voix intérieures correspondent en réalité à deux modes mentaux différents :

Un mode mental automatique qui perçoit une situation incertaine et non maitrisée comme un danger. Il va alors réagir en mode pessimiste facilement et par conséquent empêcher la nuance, la relativité et la rationalité. 

Un mode adaptatif piloté par notre cortex préfrontal et qui au contraire favorise les leviers indispensables à la prise de décision, la gestion de la complexité et la gestion de nos émotions. Ce mode mental vous permet de savoir sur quoi vous pouvez agir, et ça le cerveau il adore : vous subissez moins, vous êtes en action et non en réaction.

Pour devenir plus optimiste, l’enjeu va donc être de basculer du mode automatique vers le mode adaptatif. Pour cela, je vous propose un exercice. Idéalement, faîtes cet exercice par écrit pour tirer profit de vos réponses à l’avenir.

1 - Posez-vous le maximum de questions par rapport à votre situation. 
2 - Attention, votre mode automatique est très puissant et vous empêche parfois de vous poser les bonnes questions. Evitez les questions du type « Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Comment inverser la situation ? Comment s’en sortir ? ». Ce type de question est anxiogène, car elle cherche juste les causes et les solutions.
3 - Ne cherchez pas les réponses tout de suite ! Juste les questions. Prenez la liberté d’être créatif et décalé dans vos questions. Chercher à saturer votre cerveau de questions va l’obliger à basculer.

Cet exercice n'est pas aussi facile qu'il en a l'air ! Aussi, je vous donne quelques exemples pour démarrer : 

Pour conclure, je tiens à préciser qu’être optimiste ne veut pas dire vivre dans un monde Bisounours ou faire l'autruche. Moi, je vous parle d’optimisme réaliste. L’optimiste perçoit bien les difficultés, il ne les ignore ou ne les néglige pas. En revanche, contrairement au pessimiste il va également, même dans le noir, voir aussi les portes de sortie envisageables, les étincelles de lumière. Enfin, pour finir sur une note positive, retenez cette citation de Winston Churchill, une de mes préférées en cas de pépin : 

Et pour vous entraîner à toujours voir le verre à moitié plein, je vous propose d'autres citations ici :